Aux abords de l’agora, réside un rassemblement d’individus.
Généralement les passants se refusent à leur prêter la moindre attention. Détournant les yeux comme si un simple regard pouvait les faire pourrir de l’intérieur.
Mais il peut arriver qu’un jour vous ayez affaire à eux. Que ce soit pour profiter des services qu’ils ont à offrir ou tout simplement pour écouter leurs innombrables histoires.
Laissez vous donc abordé, ils ont bien plus à offrir que ce que vous pouvez imaginer.
N’ayez crainte, ils ne sont pas contagieux, juste un peu rustre.
D’ailleurs, les voila justement qui déambulent un peu partout sur les chemins :

L’une d’eux s’approchant d’un passant :
- Holà voyageur !!
Vous avez l’air bien perdu.
Savez-vous c’qui vous attend au bout d’ce chemin ?
Si ce n’est pas l’cas j’peux peu être vous y préparer.

L’homme se reculant en affichant un regard stupéfait, un autre membre de la troupe intervient :
- Laisse le donc vieille chouette, je t’ai déjà dis de ne pas importuner nos clients.

Le passant eu l’air étonné d’être déjà pris pour un client, lui qui n’avait rien demandé. Lorsque 2 silhouettes gracieuses s’approchèrent de lui :
- Il est plutôt pas mal sœurette, je le trouve juste un peu tendu (posant leurs douces mains sur ses épaules).
- En effet, et nous pourrions remédier à cela.

Avant même que l’homme n’ai eu le temps de réagir, une voix forte et sarcastique se fit entendre par un être tout aussi petit que poilu :
- Mais de quoi elles se mêlent celles là ! Vous voyez bien que vous le dégoutez. Regardez la tête d’ahuri qu’il fait.

S’en était trop, le passant repoussa sans hostilité d’un geste brusque les 2 demoiselles afin de pouvoir esquiver ce groupe un peu trop envahissant. C’est alors qu’un terrible grognement à vous glacer le sang se fît entendre.
L’homme tourna doucement la tête avant d’apercevoir une force massive se diriger dangereusement vers lui. C’est alors qu’un coup de fouet retenti :
- Gzough ! Ce n’est rien, regarde ce que j’ai. (Tendant un morceau de viande cru)

La bête massive se tourna alors vers une jeune demoiselle qui semblait être sa maîtresse avant de dévorer ce morceau de chair fraiche.
Une main verdâtre, puissante et imposante, se posa alors sur l’épaule tremblante du passant.
- Z’inquiétez pas. Il est pas méchant. Par contre pas touche au dames !

Le premier homme à être intervenu prend alors la parole pour s’adresser au passant :
- Vous m’avez l’air fort sympathique, venez donc boire un verre avec nous. Nous nous rendions en ville afin de faire profiter de nos services les plus offrants.
- Qui sommes nous ?
- Les Mutilés !

La troupe repris alors tranquillement sa route en direction de la ville, sans oublier le nouveau compagnon avec lequel ils venaient de sympathiser.

*Hmm, joli les demoiselles...*

Témoins de toute la scène, Baltazar, osa intervenir:

Ahaha! Pardon, excusez-moi, mais ce que vous appelez La Ville c'est ce regroupement de toiles, de bois et d'immondices? Nan, parce que là, on vous a peut-être pas prévenus mais je vous rappelle que vous êtes EN ENFER!!!!

Ça va, vous êtes pas les premiers restes qu'on ramasse, les phalanges éclatées on commence à connaitre, mais bon sang ne restez-pas ici!! Allez, vite, on sera tous mieux de l'autre coté de la palissade!
Vous, les moches, vous faites comme vous voulez mais vous mesdemoiselles, je vous en prie! Suivez-moi, vite! Allons nous mettre à l'abri!

Qui sait si des Shatikans hostiles de rodent pas alentours? Ils sont sans doute là, tapis dans les herbes hautes, à nous écoutez et se gaussent déjà dans leur langage barbare en imaginant mille façons de nous faire du mal!!!
Ou pire encore!!!

Et puis les blafards! Et les monstres! Et celles qui veulent vous manger... Et ces gens bizarres... Et des dieux en veux-tu-en-voilà!
Et l'Empereur! Et les fantômes! Les spectres! Les loups Garous, les araignées, les serpents, les bêtes en tout genre, les buissons mangeurs d'hommes, les monstres, les trolls perdus, les pierres frappeuses, les glarpout, les grauniez, les yeux rouges, les yeux jaunes, les yeux noirs, les monstres, les grenouilles, les scorpions, les blafards... Et les monstres!
Je vous assure messieurs qu'il y a ici des gens au faciès pire que le votre!
Enfin... Peut-être pas pire que le tiens là...

Allez, vite, tous à l'abri de la palissade!

Ahahaha !
Monseigneur, je ne suis pas sûr que vos yeux interprète forcément le monde tel qu'il est !
Vous savez être mutilés et un monstre ne se détermine pas forcémment à une différence physique ! Regardez auotur de vous, du coeur même de cette ville n'y a-t-il pas meutres, vols, viols et toute la violence qui accompagne les hommes au cour de leur vie ?
Vous qui traitez de monstre ceux qui nous attaque, ne pensez vous pas qu'il est normal pour quelqu'un ou quelque chose de défendre son territoire lorsque l'envahisseur est là ?
Imaginez un instant que quelqu'un pénètre dans votre demeure et se serve de vos objets devant vous, n'essaierez vous pas de le tuer ? Pour lui vous devinedrez alors un Monstre ?
Que craignez vous donc : les autres ou vous même ? Réfléchissez - y cher ami ! Peut être vous rendrez vous compte à quel point vous êtes Mutilés !
Ce jour là vous serez le bienvenu parmi nous !

Nan, mais vous ne comprenez pas ce que je vous dit!!!

Allons nous mettre à l’abri de la palissade! On philosophera plus tard!
Et vous ne voyez pas que ça ne ressemble pas à une ville?!! Quelques tentes, une trentaine tout au plus, une palissade de bois à peine haute comme un homme! Et vous appelez ça une ville?! Une ville!!

Un étrange individu, intrigué, s'arrêta en entendant ces dernières paroles.
Il était habillé de manière assez chic. Enfin, aussi chic que puisse le permettre un long voyage et quelques mois passés à survivre tant bien que mal. Plutôt petit, un grand sourire collé au visage, l'air assez juvénile, il prit la parole :

- Haha, ce n'est peut-être pas une ville, maître alchimiste, mais c'est quand même sans doute l'endroit le plus intéressant du monde à l'heure actuelle ! Tout se passe ici !
Bon, je l'admets, on est tout sauf en sécurité, mais ça ajoute du piment à notre expédition, n'est-ce pas ?

Se tournant vers Caius.

- Je trouve votre allusion à notre façon que nous aurions de défendre notre chez-nous très approprié à notre situation ! En effet, nous ne sommes pas chez nous ! Et nous avons beaucoup à apprendre de ce qui nous entoure ! A condition, j'en conviens, de rester en vie !

Continuant de parler, plus pour lui que pour les personnes l'entourant.

- Mais finalement, si rester en vie est notre condition pour pouvoir apprendre, on peut aussi envisager que apprendre est une condition pour rester en vie, non ?
Tant de choses à apprendre, et si peu de temps pour le faire...

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Nakor

Feu Niamor Tiral, chef de guerre Balgarth,
Feu Nalar Maloeil, mort sans avoir eu le temps de l'avoir...
Feu Belette, bébé orc, mort suite à un malentendu ayant aussi entrainé la perte de 4 de ses compagnons... BELETTE !